Samedi 28 mai 2016 à 18h00
Table ronde
Musiques rituelles de la Caraïbe
L’exemple des percussions gwoka et nyabinghi
Avec
Stéphane Galland (Radio Grenouille) / Jan Maï D’jel / Soupa Ju / Max Diakok
Cité de la Musique, le Salon
Entrée libre
Bar Caribéen dès 19h00
Possibilité de se restaurer

Les musiques gwoka et nyabinghi, respectivement de Guadeloupe et de Jamaïque, découlent toutes deux d’un acte de résistance né durant la période de colonisation.
Hymnes à la liberté, ils sont un art de vivre, un guide spirituel.
Comme à Cuba, Haïti, La Réunion ou le Brésil, les tambours originaires d’Afrique constituent la base de ces musiques traditionnelles. Certains des rythmes reprennent les battements du coeur, invitant à la transe et à l’élévation de l’esprit.

Peu connues du grands public, ces musiques ont influencé de grands genres musicaux comme le jazz ou le reggae, qui continuent de s’inscrire dans une démarche spirituelle.
Durant cette table ronde nous échangerons sur l’histoire de ces musiques, leurs points communs, leurs messages, leur évolution et leur place dans les musiques actuelles…

Stéphane Galland, programmateur Radio Grenouille, animateur de l’émission le Coton Club.
Jan Maï D’jel, chanteur et percussionniste
Soupa Ju, manager Watcha Clan, Siska et directeur artistique de No Night In Zion
Max Diakok, Directeur artistique, Chorégraphe et interprète, Cie Boukousou

Bob Marley a enregistré plusieurs titres sur la musique nyabinghi, avec notamment :
«Sellassie Is The Chapel» en 1968
«Rastaman Chant» en 1973
«Time Will Tell» en 1978