Kadans Caraïbe poursuit son voyage en explorant les chemins multiples de la mémoire. Mémoire vivante, partagée, transmise. Mémoire musicale, affective, politique. Mémoire des gestes et des voix qui ont façonné les espaces que nous habitons, les luttes que nous portons, les imaginaires que nous nourrissons.

Pour cette treizième édition, le festival revient autour de plusieurs temps forts : le premier a eu lieu le 17 mai 2025 à la Cité de la Musique, avec un temps de rencontre et de réflexion autour des migrations afro-caribéennes à Marseille, suivi par un concert du quartet de la talentueuse Clélya Abraham.

Le 18 octobre 2025, c’est autour du gwoka, musique traditionnelle de Guadeloupe, que le festival s’est poursuivi, avec Max Diakok et Jony Lerond dit « Somnanbil », accompagnés des musiciens du Kolèktif Ka.

A l’automne 2025, c’est avec le projet « Lyannaj poétique » que se poursuit le festival. L’association Mamanthé et le festival Kadans Caraïbe se sont en effet associés à l’ambassade de France au Bénin et à l’Institut français du Bénin, pour mettre en oeuvre un projet de circulation artistique entre la France hexagonale, les Caraïbes et le Bénin. Sous le parrainage de Patrick Chamoiseau, le projet est une invitation aux artistes afro-diasporiques et allié.e.s à créer et solliciter leurs mémoires culturelles respectives, selon le concept de la poétique de la relation. Deux duo artistiques ont été invités aux premières résidences de création à Cotonou au Bénin : Max Diakok & Orphée Georgah Ahéhéhinnou, Sonny Troupé & Carmelita Siwa.