Samedi 18 octobre 2025
De 14h30 à 17h30
STAGES DE DANSE MALOYA ET GWOKA
A partir de 19h
SOIRÉE GWOKA ET REPAS CRÉOLE
Les associations Mamanthé, Macaya, Kolèktif Ka, Plis Fos 13 et Tanimena se rassemblent pour vous proposer un événement autour du Maloya (musique traditionnelle de La Réunion) et du Gwoka (musique traditionnelle de Guadeloupe).
Au programme
14h30 – 15h30
initiation danse MALOYA avec Gaelle IMACHE
accompagnée au Roulèr par Samuel Foudrin
15h30 – 17h30
Stage danse gwoka avec Max DIAKOK (Cie Boukousou)
accompagné au tambour Ka par le Kolèktif Ka
à partir de 19h
Repas créole & soirée gwoka
Avec Max Diakok, Somnanbil, Mòlò
& le Kolèktif Ka
INFOS PRATIQUES
Initiation Maloya : 10€
Stage de danse gwoka : 25€
Les 2 stages : 30€
+ 5€ d’adhésion
Réservation stages :
Téléphone : 06 19 92 32 78
Billetterie en ligne
Stages de danse
Studio Decanis
1, rue Cadolive – 13004 Marseille
Soirée gwoka & repas créole
Restaurant La Touf Pwélé
98 rue de l’Évêché, 13002 Marseille
Max Diakok
Max Diakok découvre adolescent la danse dans l’univers des soirées Léwòz pratiquées dans les zones rurales de la Guadeloupe. Il s’émerveille face à la théâtralité et la poésie se dégageant de grandes figures du Gwoka telles que Kristèn Aigle. Très vite, il va s’exprimer dans ces soirées traditionnelles.
Max décide en 1989 d’explorer d’autres techniques corporelles en particulier le modern-jazz et la danse contemporaine.
Ce parcours lui permet, durant les années 90, d’intégrer, en tant qu’interprète, les compagnies des chorégraphes suivants :
Germaine Acogny, Jean-François Duroure, Christian Bourigault, Norma Claire etc. En 1998, Max obtient son diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine.
Parallèlement, Max Diakok se lance dans l’écriture chorégraphique au sein de la Compagnie Boukousou et puise dans le Gwoka, danse d’exutoire et de résistance, ses énergies propres à exprimer la parole du corps et ses émotions.
Ses pièces ont été programmées aussi bien dans l’Hexagone (Mucem, à la Cité de la Musique à Marseille et à Paris, à l’Unesco, au Festival Off d’Avignon, à l’Opéra de Saint-Etienne et à de nombreux festivals) que sur les scènes nationales de Guadeloupe, Martinique, et sur celle du CDCN de Guyane (Rencontres de danses métisses). A l’international, ses pièces ont été diffusées à Bristol, à Liverpool (Leap Festival), à Budapest, à Dakar (Kaay fecc) et à Ouagadougou (FIDO).
Max Diakok est impliqué dans la transmission de la culture Gwoka aux jeunes générations (sous ses formes traditionnelles et contemporaines). Au sein de structures associatives, au sein d’écoles et de collèges, au sein de structures de formation professionnelle (conservatoires, PSPBB, pôle supérieur d’enseignent artistique Paris Boulogne – Billancourt). Egalement à l’international (Ecole des sables au Sénégal, à Ouagadougou, à Londres et à Yokohama).
Il est également sollicité pour donner des conférences sur le Gwoka en lien avec son travail chorégraphique, en France et à l’étranger (Universidad de las Artes de la Havane, Institut français de Yokohama).
Enfin, Max est parolier avec des titres diffusés à la radio. Lauréat en 2008 du concours de poésie en créole Kalbas Lò Lakarayib organisé en Martinique, il est également poète.
Max Diakok a été promu au rang de Chevalier des Arts et des Lettres en 2015.

Max Diakok au festival Kadans Caraïbe, à la Cité de la Musique de Marseille