Vendredi 24 mai 2013 à 21h00

Concert Gwoka
avec Cyrille Daumont & son groupe Adoumanman Pèwkisyon
Cité de la Musique, Auditorium – 4, rue Bernard du Bois – 13001 Marseille
Tarif : 10-12 euros. Bar caribéen ouvert à partir de 19h00

Avec :
Cyrille Daumont : Ka solo, chant / Laurent Succab : ka solo, choeurs
Yann Nicolas : boula, choeurs / Jean-Marie Dias : boula, choeurs
Valérie Pradel : chacha, choeurs / Chantale Darin : chacha, choeurs
Nicole Marimoutou : chacha, choeurs.

Le Gwoka prend ses racines en Guadeloupe, à l’époque de la colonisation. Comme le Bèlè martiniquais, il rassemble la musique, la danse et le chant, mais aussi un état d’esprit, une manière d’être héritée des ancêtres. Qu’il soit festif, mélancolique ou guerrier, chaque rythme du Gwoka possède ses propres codes, sa façon de danser ou de jouer, son propre « santiman ».

Percussionniste et chanteur d’origine Guadeloupéenne, Cyrille Daumont pratique et partage entre scènes et studios sa passion pour le Gwoka (musique traditionnelle de la Guadeloupe).

Il a à son actif deux albums, « La vi sé on kado », et le dernier « Vwé lwen », ouvert sur son temps et d’autres influences qui portent l’histoire des Antilles : tambours senjan, tambours Bèlè de la Martinique ou flûte Peul d’Afrique viennent nourrir le son du Ka sans jamais le dénaturer. Un album où des invités talentueux (Jomimi, Max Diakok, Mathieu Torin, Papillon, Olivier Marot, Dramane Dembélé, Janey Ann)… viennent prêter leur émotion le temps d’un chant ou d’un chiraj (battle de percussions ka).
Cyrille Daumont a collaboré avec des artistes de renom parmi lesquels Awilo Longomba, Cyril Atissou, Eddy lavinny, Eric Cosaque, Gérard Lavinny, Guy Conquette, Guy saint val, Laurent Voulzy, Miguel Gomez, Nazaré Pereira, Papillon, Roger Raspail, Rosy Basile, Sael, Tirony et Féfé Tipical, Wilh’m…
Accompagnateur percussionniste de nombreux artistes, Cyrille Daumont transmet également sa passion pour le gwoka au sein d’associations, troupes et compagnies (Cie Difé Kako, association Exotic Diaspora…).

En 2005, il a créé Adoumanman Pèwkisyon : plus qu’un groupe, c’est un état d’esprit, où le gwoka est partie prenante de la vie quotidienne.