Vendredi 27 mai 2016 à 20h00
Concert percussions gwoka
Ronde à Léwoz
Avec Max Diakok / Emmanuel REVEILLE dit «Biloute» / Jony LEROND dit «Somnanbil»
Jan Maï D’jel / Nathanaël Magen / Ti Popote / Stéphane Simon / Eddy Flessel
Cité de la Musique, le Salon
Tarifs (Concert + Bal Caribéen)
10 – 12 € . Possibilité de se restaurer sur place dès 19h30 (soirée + repas 20 euros, réservation conseillée)

La musique «gwoka» est née en Guadeloupe d’un processus de créolisation entre les différentes cultures arrivées sur l’île à l’époque de la colonisation. Il fait partie intégrante de la culture guadeloupéenne. S’il a connu une période de déni avec le développement de la vie citadine et l’arrivée de nouveaux genres musicaux comme la biguine, il est revenu en force dans les années 70, réaffirmant une identité culturelle façonnée au fil de l’histoire. Ce n’est pas une simple musique, ni un folklore figé dans le temps. C’est une forme d’expression artistique, un art de vivre, un état d’esprit enseigné par les « maîtres du gwoka » dont beaucoup sont aujourd’hui disparus (Robert Loyson, Ti Céleste, Esnard Boisdur, Germain Calixte dit Chaben, Kristèn Aigle, Napoléon Magloire dit Napo, Guy Konkèt, Carnot, Marcel Lollia dit Vélo, Henri Délos, Hilaire Geoffroy …). Le gwoka est un art populaire en constante évolution, se nourrissant des influences extérieures amenées par les musiciens et les danseurs, tout en respectant des règles fondamentales.

Le terme « gwoka » regroupe la musique, les chants, et les danses. Les soirées animées par les musiciens et les danseurs de gwo-ka de la Guadeloupe se nomment « léwoz » et regroupent musiciens, chanteurs, danseurs, dans une ronde où le public peut entrer pour s’exprimer à travers la danse. La danse s’exécute en solo, face au percussionniste soliste qui marque les pas du danseur.
(extrait de l’article « Le gwoka » par Mona Georgelin, paru en octobre 2014 dans « Les Cahiers des Anneaux de la Mémoire N° 15)


Le Gwoka : musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne » (France) a été inscrit le 26 novembre 2014 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.