Kadans Caraïbe 2022

Reconnaître, écouter et embrasser la pluralité. Danser, célébrer l’histoire et questionner le présent de la créolisation. Des verbes familiers au festival Kadans Caraïbe qui pour sa 10ème édition, se conjugue au pluriel, avec plusieurs rendez-vous en 2022.

Le premier aura lieu le samedi 21 mai à la Cité de la Musique de Marseille, avec au programme, exposition, rencontre littéraire, concerts, et conjugaison du verbe « partager ».

Le samedi 26 novembre au Mucem, un autre rendez-vous rassemblera le public autour d’une célébration du gwoka, musique traditionnelle de Guadeloupe, avec Max Diakok et la cie Boukousou.

Samedi 21 mai 2022 à la Cité de la Musique de Marseille

Reconnaître, écouter et embrasser la pluralité. Danser, célébrer l’histoire et questionner le présent de la créolisation. Des verbes familiers au festival Kadans Caraïbe qui pour sa 10ème édition, se conjugue au pluriel, avec plusieurs rendez-vous en 2022. Le premier aura lieu le samedi 21 mai à la Cité de la Musique de Marseille, avec au programme, exposition, rencontre littéraire, concerts, et conjugaison du verbe « partager ».

On commence à la première personne du pluriel avec un grand « nous » : Kassav’, groupe mondialement connu qui rassemble, représente et transcende les communautés antillaises, raconté par l’un de ses fondateurs, Pierre-édouard Décimus. La rencontre animée par Stéphane Galland sera suivie d’un showcase musical « Kassav in Jazz Ka » avec Franck Nicolas, Ydriss Bonalair, Jimmy Felvia et Frantz Flereau, tandis qu’une exposition photo éclairera cette histoire sous un autre angle.

« Nous », toujours, avec le concert d’Abraham Réunion et leur invité Arnaud Dolmen. Une histoire de famille qui ne tourne pas en rond. L’aîné Zacharie, contrebassiste, Cynthia la cadette, chanteuse, et Clélya, benjamine et pianiste, ont été bercé.e.s de musique depuis l’enfance. « Nous » familial ouvert sur les origines guadeloupéennes de leur père, animé du désir manifeste de mettre en musique : notre commune humanité, en toute positivité. Le batteur Arnaud Dolmen vient compléter la magie jazz d’une famille où nous sommes tous invités.

Première personne du singulier, enfin, avec Grégory Privat et son concert en solo. Après 5 albums sous son nom, le pianiste martiniquais se livre, seul face au clavier, dans son nouvel opus « Yonn » (le chiffre « Un » en créole). Musique intimiste aux sources plurielles, antillaise, classique, jazz ; voyage depuis l’intériorité, au plus près des émotions universelles ; quand Grégory Privat dit « je » avec « Yonn », c’est pour se reconnecter à nous, et au grand tout.

Pour parachever le partage, Finecocott’ nous restaure, sur place, avec sa cuisine caribéenne réalisée avec des produits frais et de qualité.

Partage des sens, plaisir du nous, individu et communauté : Kadans Caraïbe vous propose de les conjuguer, ensemble, du pluriel au singulier, du singulier, au pluriel.

Samedi 26 novembre 2022 au Mucem

Concert organisé en coproduction avec le Mucem, dans le cadre de l’événement Les amitiés de Maryse Condé.

La Cie Boukousou propose un concert qui renoue avec la tradition du Gwoka dans ses déclinaisons rurales et urbaines. Elle lui redonne sa symbolique sacrée en valorisant l’authenticité des émotions dégagées par chaque rythme.
Max Diakok s’entoure de danseuses et danseurs qui vous étonneront par leur audace dans le respect de la tradition. La forme traditionnelle du Gwoka permet en effet l’improvisation à travers le respect des règles de dialogue entre le danseur et le tambour soliste, offrant un espace de liberté où s’exprime la théâtralité et la créativité des danseurs.
Cette formation qui célèbre tous les rythmes du Gwoka – évoquant la fête, l’amour, la joie, la tristesse ou la résistance – renoue donc avec la symbolique sacrée du Gwoka représentée par exemple par le rythme Léwòz, rythme guerrier où le danseur livre un véritable défi dans son dialogue avec le
percussionniste soliste qui le marque. Cette formation ouvre aussi son répertoire aux rythmes récents du Gwoka tels que Sobo et Takout. Le Takout qui s’est développé en milieu urbain, représente un autre espace de liberté d’expression sous le mode de la transe aussi bien pour les musiciens que pour le danseur.